Bulletin bonus – 27 novembre
Nov 27, 2024
Bouddha – témoin de la souffrance
Les récits suivants concernant la vie de Bouddha sont extraits du livre de Guéshé Kelsang Gyatso, Introduction au bouddhisme :
Le jeune prince grandit et maîtrisa tous les arts traditionnels et les sciences sans l’aide d’aucune instruction. Il connaissait soixante-quatre langues, chacune avec son propre alphabet et de plus, il était très doué en mathématiques. Un jour, il dit à son père qu’il pouvait compter tous les atomes du monde en l’espace d’une seule inspiration.
Bien qu’il n’eut pas besoin d’étudier, il le fit pour plaire à son père et pour aider les autres. À la requête de son père, il suivit une école où, en plus de l’étude de divers sujets académiques, il devint très bon en sports tels que les arts martiaux et le tir à l’arc.
Le prince profitait de chaque occasion pour transmettre des enseignements spirituels et encourager les autres à suivre la voie spirituelle. Un jour, alors qu’il participait à un tournoi de tir à l’arc, il déclara : « Avec l’arc de la concentration méditative, je vais décocher la flèche de la sagesse et tuer le tigre de l’ignorance qui se trouve dans les êtres vivants. » Puis il décocha la flèche qui transperça cinq tigres de fer et sept arbres avant de disparaître dans la terre !
Après avoir assisté à de telles démonstrations, des milliers de personnes commencèrent à avoir foi en le prince.
Le prince Siddhartha allait parfois dans la capitale du royaume de son père pour voir comment les gens vivaient. Au cours de ces visites, il rencontra de nombreuses personnes âgées, des malades et une fois, il vit un cadavre.
Ces rencontres laissèrent une profonde impression dans son esprit et l’amenèrent à comprendre que tous les êtres vivants sans exception doivent éprouver les souffrances de la naissance, de la maladie, de la vieillesse et de la mort. Parce qu’il comprenait les lois de la réincarnation, il réalisa aussi qu’ils enduraient ces souffrances non seulement une fois, mais encore et encore, vie après vie, sans interruption.
Voyant comment tous les êtres vivants sont prisonniers de ce cercle vicieux de souffrance, il ressentit à leur égard une profonde compassion et il développa le désir sincère de les libérer tous de leurs souffrances. Comprenant que seul un bouddha pleinement illuminé a la sagesse et le pouvoir d’aider ainsi tous les êtres vivants, il décida de quitter le palais et de se retirer dans la solitude de la forêt, où il pratiquerait de profondes méditations jusqu’à l’accomplissement de l’illumination.
Pour en savoir plus sur Bouddha, lisez Introduction au bouddhisme.