La compassion universelle

Transformer sa vie grâce à l’amour et à la compassion

de Guéshé Kelsang Gyatso

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Ce livre très inspirant nous explique L’entraînement de l’esprit en sept points , poème du grand pratiquant kadampa, Guéshé Tchékhawa (1102-1176). Grâce à ce texte et au commentaire de Guéshé Kelsang, nous découvrons l’amour inconditionnel et la grande compassion.

Ce sont des qualités qui sont au cœur même des enseignements de Bouddha. Elles nous donnent la capacité de transformer nos difficultés quotidiennes en des possibilités de croissance personnelle et spirituelle.

L’auteur nous montre le chemin de la liberté et du bonheur, et nous donne envie de le suivre.

En cultivant une compassion dotée de sagesse, nous découvrirons qu’il n’y a aucune contradiction entre prendre soin de soi-même et prendre soin des autres. Ce livre aura un impact remarquable sur notre vie.

“Profitable pour tous ceux dont la religion demande la pratique de la compassion.” — FAITH AND FREEDOM

“Un livre très inspirant.” — BUDDHIST STUDIES REVIEW


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Une méditation sur l’amour

Il y a trois sortes d’amour : l’amour affectueux, l’amour qui chérit et l’amour désirant. Nous pouvons les comprendre en contemplant l’exemple suivant. Quand une mère retrouve l’un de ses enfants après une longue séparation, elle est très heureuse et ressent une grande affection à son égard. Cette affection est un sentiment spécial, un amour affectueux.

Grâce à lui, la mère considère que son enfant est très précieux, elle veut en prendre un soin tout particulier. Prendre soin de son enfant est un sentiment spécial, l’amour qui chérit. Elle éprouve de l’amour affectueux et de l’amour qui chérit pour son enfant, c’est pour cette raison que, dès qu’elle le voit malheureux, elle voudra lui redonner son bonheur. Le désir que les autres soient heureux et le désir de les aider à obtenir le bonheur est un amour désirant.

En premier lieu, c’est l’amour affectueux pour les autres êtres vivants que nous devons générer, puis l’amour qui les chérit. Si nous méditons ensuite sur leur manque de bonheur, l’amour désirant naîtra naturellement en nous. C’est cet amour désirant qui devient notre motivation pour pratiquer le don. Motivés par un tel amour, nous prenons cette résolution : « Je vais donner le bonheur à tous les êtres vivants ».

Dans Le guide du mode de vie d’un bodhisattva, Shantidéva explique comment méditer sur le don :

Et pour accomplir le bien-ĂŞtre de tous les ĂŞtres vivants

Je vais transformer mon corps en un joyau illuminé qui exauce les souhaits.

Pour commencer nous pensons :

Puisse mon karma vertueux mûrir en tous les êtres vivants, et puissent-ils ainsi atteindre le bonheur temporaire et le bonheur ultime.

Grâce à la force de cette prière, nous imaginons que notre corps se transforme en un joyau qui exauce les souhaits, étincelant de lumière, il illumine les six règnes du samsara. Ces rayons de lumière purifient tous les environnements dans les six règnes et accordent à tous les êtres qui y demeurent tout ce qu’ils pourraient désirer.

Les êtres des enfers brûlants reçoivent une pluie rafraîchissante, ceux des enfers glacés des rayons de soleil qui les réchauffent, les esprits affamés reçoivent nourriture et boisson, les animaux reçoivent la sagesse, les êtres humains accomplissent tous leurs souhaits et leurs besoins sont satisfaits, les demi-dieux reçoivent la paix et la satisfaction, et les dieux obtiennent la liberté.

Nous générons la conviction qu’ils sont tous pleinement satisfaits et éprouvent une félicité non contaminée. Nous générons un sentiment de grande joie en pensant au bonheur qu’ils viennent de trouver. Puis nous maintenons ce sentiment de joie en méditant sur lui en un seul point le plus longtemps possible.

Cette méditation sur le don du bonheur aux autres est une méthode suprême pour accumuler du mérite et faire grandir ce sentiment d’amour.

© Guéshé Kelsang Gyatso & New Kadampa Tradition